Spécificités de l’investissement immobilier en Suisse
La Suisse est connue dans le monde pour les avantages fiscaux qu’elle offre. Dans le domaine de l’immobilier, ce pays est également une destination appréciée des investisseurs malgré ses formalités d’acquisition immobilière spécifiques.
Les avantages qu’offre l’environnement immobilier en Suisse
Les avantages d’investir dans le secteur immobilier en Suisse ne reposent pas sur le prix. Il faut en effet noter que le prix de certains biens immobiliers dans ce pays demeure très élevé. Pour avoir une petite idée du prix au m² en Suisse, rendez-vous sur Realadvisor. Outre le prix qui peut parfois être élevé, notez que les formalités pour effectuer un achat peuvent également être plus compliquées que dans d’autres pays voisins, surtout pour les étrangers hors de l’Union européenne. Pour les investisseurs issus des pays membres de l’UE, l’achat d’un bien immobilier est avantageux, car il ne requiert aucune autorisation particulière. Faire appel à une agence immobilière locale est malgré tout nécessaire pour avoir plus d’informations sur les démarches à suivre. L’autre avantage d’investir dans un bien foncier en Suisse réside dans la stabilité du marché. Les investisseurs sont préservés d’éventuelles faillites. La défiscalisation de l’immobilier en Suisse est aussi un autre avantage notable qu’il est bon de connaître. Les impôts à payer pour la possession d’un bien immobilier peuvent être réduits ou inexistants. Ce qui fait qu’investir dans l’immobilier en Suisse garantit un gain conséquent et rapide en termes de plus-values financières. D’autant plus qu’avec l’arrivée de nombreux travailleurs étrangers, la demande en immobilier dans le pays ne cesse de croître.
Comment investir dans l’immobilier en Suisse ?
Les conditions pour devenir propriétaires sont assez compliquées en Suisse, si bien que seuls 25 % de la population sont propriétaires de maisons. Les autres 60 % sont locataires et le reste est composé de sous locataires, coopérateurs ou autres. Pour devenir propriétaire, il faut en premier lieu disposer de fonds propres lors de l’achat d’un bien. Cela signifie que pour un emprunt, la banque ne vous prête que 80 % de la somme dont vous avez besoin pour réaliser l’achat. Les 20 % restant doivent provenir des fonds personnels de l’acquéreur. Ces 20 % peuvent également être constitués entièrement de vos liquidités. Les 80 % prêtés par la banque sont ensuite divisés en deux. La première partie (rang 1) est non amortissable, ce qui signifie que vous ne remboursez que les intérêts. Cette somme représente 66,67 % du prix d’achat. Vous aurez alors une dette envers la banque, mais cela vous permet de bénéficier d’une fiscalité réduite. La deuxième partie (rang 2) est amortissable et doit être remboursée dans son intégralité. Elle représente 13,37 % du prix d’achat du bien. Les autres points nécessaires pour l’achat d’un bien sont vos revenus et votre capacité d’emprunt. Ces éléments sont nécessaires pour déterminer si vous avez la capacité d’assurer une éventuelle charge hypothécaire. En général, la charge ne doit pas dépasser 33 % de votre revenu annuel brut. Par ailleurs, en devenant propriétaire, de nombreux autres frais viennent s’ajouter à vos dépenses et charges. Il s’agit par exemple des frais d’entretien. Ils sont donc à prévoir dans votre budget. Ces frais sont toutefois déductibles de vos impôts, selon certaines conditions. Pour ce qui est de la recherche du bien, rendez-vous sur un portail immobilier pour consulter les annonces immobilières. Vous pouvez aussi vous faire accompagner par une agence immobilière. C’est sans aucun doute la meilleure des solutions.